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COOPERER III Relèvement et renforcement Financier des populations vulnérables affectées par la COVID 19 RAPPORT DE L’ÉTUDE DE BASE

CARE International au Cameroun a obtenu à travers CARE France un soutien financier du Centre de Crise et de Soutien (CDCS) du Ministère français de l'Europe et des Affaires Etrangères, pour implémenter le projet : « Relèvement et renforcement Financier des populations vulnérables affectées par la Covid-19 », en abrégé « COOPERER III » ou encore « ResCOV-19 », sur le corridor Kaélé-Touloum-Yagoua dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, sur la période du 1er Avril 2021 au 31 Mars 2022. S’inscrivant dans la continuité de ses actions entrepris à travers les projets COOPERER I et COOPERER II dans ces localités (Kaélé, Touloum et Yagoua), CARE se propose de poursuivre le soutien de la résilience économique et de protéger les moyens de subsistance des femmes et des jeunes touchés directement ou indirectement par la Covid-19, en valorisant les acquis des précédents projets.
L’action de CARE Cameroun dans ces Communes est de : « Contribuer à l’accès aux services sociaux de base en matière d’accès à l’eau et aux opportunités économiques des femmes et des jeunes touchés par la pandémie de la COVID-19 dans la Région de l’Extrême-Nord du Cameroun, Axe Kaélé-Touloum-Yagoua ». De manière spécifique il sera question de : (1) Renforcer et sensibiliser le personnel des communes et les communautés sur la protection Covid et la gouvernance autour des infrastructures sociales de base (point d’eau, hygiène), dans les communes de Kaélé, Touloum et de Yagoua, (2) Améliorer l’accès des femmes et les jeunes dans les zones Kaélé, Touloum et Yagoua, aux opportunités économiques via une approche de sensibilisation et développement économique.
Les principales recommandations issues de cette étude vont dans le sens de :
▪ Poursuivre la sensibilisation des CGPE sur l’importance de leur adhésion à la micro-assurance ;
▪ Organiser un recyclage/formation des membres des CGPE et de la micro-assurance sur leurs rôles et responsabilités ;
▪ Accompagner les bureaux de micro-assurance à l’élaboration des statuts et règlements intérieurs (pour celles qui n’en disposent pas) ;
▪ Définir clairement les responsabilités des communes vis-à-vis de la micro-assurances des forages ;
▪ Faire un plaidoyer auprès de l’exécutif municipal pour qu’ils apportent un appui au fonctionnement de la micro-assurance notamment en ce qui concerne l’acquisition d’un bureau ;
▪ Renforcer la dynamique associative à travers la redynamisation/création des réseaux d’AVEC fortes et interconnectées ;
▪ Poursuivre le processus d’autonomisation des femmes via le renforcement des capacités en matière de leadership, d’entrepreneuriat y compris le pouvoir de négociation. Read More...

McGovern-Dole Food Fore Education Program HATUTAN – Midline Evaluation

The HATUTAN program (Hahán ne’ebé Atu fó Tulun ho Nutrisaun no Edukasaun or Food to Support Nutrition and Education) is a five-year initiative to build a partnership between schools and communities in order to improve literacy, learning, healthy, and nutrition for children and adults in Timor-Leste. The program works in partnership with the Government of Timor-Leste and development stakeholders to address two strategic objectives: improved literacy of school-aged children and increased use of health, nutrition, and dietary practices. The HATUTAN program is funded by the U.S. government through the Foreign Agricultural Service of the United States Department of Agriculture under the McGovern-Dole International Food for Education and Child Nutrition Program. The program is implemented by a consortium led by CARE International with Mercy Corps and WaterAid. The lead Timorese government partner is the Ministry of Education, Youth, and Sports, in collaboration with the Ministry of Health, Ministry of State Administration, and Ministry of Agriculture and Fisheries.

To achieve these objectives, the program supports, among a variety of activities, the Government of Timor-Leste’s school feeding program (SFP) to fully operate in all basic education and preschools throughout the school year. Key project activities include strengthening and supplementing the government-sponsored SFP and building school capacity through trainings for teachers and administrators and provision of resource materials. Additionally, the HATUTAN program seeks to support farmers to boost the production of local produce to increase yields and help create sustainable sources of nutritious food for local schools. In addition to activities related to literacy and SFPs, HATUTAN seeks to conduct trainings related to nutrition, health, and other topics, and to promote gender equality and the reduction of gender-based violence.

This report presents the midline evaluation of the HATUTAN program, which began in early 2019. It is important to note that restrictions due to the COVID-19 pandemic have had a substantial impact on program activities and target outputs and outcomes. In March 2020, HATUTAN field activities were halted, field offices were temporarily closed, and staff began to work from home due to a State of Emergency issued by the Government of Timor-Leste. This State of Emergency remains in effect to date, with varying levels of restriction on school activities, movement, and group gatherings. As a result, the HATUTAN program is behind schedule in terms of some major deliverables due to COVID-19. Read More...

Yen Sore Final Evaluation

The Yensore programme is a continuation of CARE Denmark and CARE Ghana’s support to Ghanaian civil society. The first phase of Yensore was implemented from 2013 to 2017. The second phase, which was implemented 2018 – 2021, continued to support four partners, KASA, Wacam, Civic Response, and UCSOND. The programme focused on organisational development and natural resource advocacy in the areas of mining, oil & gas, forestry and climate change. For the second phase the overall objective was to ensure that “the rights of vulnerable communities to natural resources essential for their food security and resilient livelihoods are respected, protected and fulfilled through inclusive and responsible governance of natural resources”. Read More...

Promotion de l’Acces Aux Toilettes et Aux Emplois a Bouake et Katiola a Travers la Reutilisation des Boues et Des Urines (PATER)

La zone septentrionale de la Côte d’Ivoire se singularise par l’extrême pauvreté de ses populations et l’insalubrité de l’environnement urbain, exacerbées par l’absence d’investissement durant la décennie d’instabilité politique et de conflits armé 2002-2011. L’appel à propositions de la Facilité Africaine de l’Eau (FAE) en 2011 pour des projets d’assainissement autonome en milieu urbain défavorisé a été mis à profit par l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI). Le projet s’appuie sur les leçons tirées des initiatives pilotes de CARE et de l’Agence intergouvernementale Eau et Assainissement pour l’Afrique (EAA) dans ces dites communes. L’exécution de ce projet permettra aux communes de Côte d’Ivoire, regroupées au sein de l’UVICOCI, de disposer d’une stratégie : (i) de promotion de l’accès des ménages aux toilettes adaptées et aux services de vidange des produits (urine et boues); (ii) d’amélioration des rendements agricoles et pour la promotion de produits bio par la réutilisation de ces produits de vidange traités comme amendements organiques (boues traitées) et en prévention de l’enherbement (urine) en substitution aux intrants chimiques (engrais et herbicides), coûteux et peu accessibles dans ce contexte de pauvreté accentuée; (iii) d’amélioration de la qualité de leur environnement; (iv) et pour le développement socio-économique et de création de nouveaux métiers et d’opportunités d’emplois pour les jeunes et les femmes grâce à l’émergence de micro-entreprises, spécialisées dans la gestion des toilettes et des produits de vidange. Read More...

Women for Change (W4C): Situation socio-économique de référence des femmes rurales dans le Département de Guéyo

Exécuté par Care Côte d’Ivoire avec un financement de Mars Inc. le Projet « Women for Change » (W4C) est dans sa phase expérimentale dans 14 localités du département de Gueyo (région de la Nawa). Son objectif est de réduire la marginalisation des femmes rurales et contribuer à renforcer leur autonomisation socio-économique. Pour atteindre cet objectif, le Projet met l’accent sur la mise en œuvre d’initiatives qui favorisent l’accès des femmes à l’information et aux opportunités économiques, qui améliorent leur statut et leur position sociale au sein de la communauté ainsi que leur participation aux processus de prise de décisions. Read More...

Projet : « L’Autonomisation des femmes et des jeunes dans le cadre du projet RESILAC/GENRE, financement DFID

Le projet « L’Autonomisation des femmes et des jeunes dans le cadre du Projet RESILAC» sous le financement DFID est une réponse aux besoins des populations déplacés et hôte de Bagassola, Nguelea 1 et 2, Bol afin de renforcer le genre. D’un coût total 561 000 €, il a été mis en œuvre pour une durée de 11 mois (juin 2019 – avril 2020). Il vise spécifiquement à renforcer le rôle et responsabilité de genre dans le cadre du projet RESILAC.
 Pertinences : Le projet a répondu aux attentes des bénéficiaires, il a contribué à modifier le regard sur le genre et a abordé la constructions sociales et des relations de pouvoir homme/femme, de la perception de leur place et rôle respectif au sein du ménage et de la communauté, le renforcement des mécanismes de prévention/protection et de prise en charge des violences basées sur le genre Formation en leadership pour les membres de groupements (AVEC, groupements de producteurs, groupes de femmes, etc.). Le projet a contribué à travers ses actions, au développement des Plans de développement Locaux. Il a été et reste novateur aujourd’hui dans la province.
 Impact : Le projet a permis de renforcer le cadre légal et institutionnel en matière de genre/VBG. En outre le projet a consolidé la synergie d’action entre les différents acteurs dans le cadre de la prévention et la prise en charge des cas de VBG. Dans le cadre de l’accès des victimes de VBG aux structures adéquates via la synergie d’action entre les acteurs humanitaires de la zone, l’on note aussi que le projet a contribué à la formation des acteurs et/ou les parties prenantes sur le VBG pour une meilleure offre de services et ou compréhension du thématique. Des stratégies de prévention et lutte contre les VBG ont été proposées et fournies aux bénéficiaires et aux services techniques déconcentrés de l’Etat dans la province. L’approche d’intervention des acteurs sur le système de remontée et de gestion de cas de VBG a été améliorée et l’évaluation note un début de changement. L’impact est positif sur les acteurs, notamment ceux des comités départements d’action (CDA) qui est une entité étatique composé des différents services déconcentrés de l’Etat dont le préfet préside les rencontres. Cette entité, veille sur les activités des acteurs humanitaires intervenants dans la zone, etc.

 Efficacité : L’appréciation de l’efficacité se basant sur l’atteinte des résultats à travers la comparaison des réalisations aux prévisions. Il ressort que les activités du Projet ont été réalisées avec un niveau d’efficacité très appréciable. En effet, au-delà de la pertinence de son approche et les résultats positifs obtenus par le projet, les témoignages des bénéficiaires et des acteurs impliqués dans la mise en œuvre corroborent cet état de fait.
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Women for Change: Rapport d’étude sur l’utilisation des bénéfices générés des AGRs

En 2017, Mars Inc. a lancé une stratégie de développement durable ambitieuse. Reconnaissant la nécessité d'un effort collaboratif accéléré pour relever les défis environnementaux et sociaux, Mars a développé des objectifs étayés par la science et une détermination à générer un impact tout au long de sa chaîne d'approvisionnement et au-delà. La stratégie « Durable dans une génération » s'engage à atteindre des objectifs centrés sur une planète saine, des personnes prospères et un bien-être nourrissant.

Près d'un an après le lancement de la stratégie, Mars a annoncé Cocoa for Générations, ce qui représente une refonte fondamentale de l'approche de durabilité du cacao de l'entreprise. Avec un engagement envers Responsable Cocoa Today (pilier 1) et Sustainable Cocoa Tomorrow (pilier 2), Cocoa for générations engage Mars à accélérer le rythme des progrès dans l'amélioration de la vie de ceux qui font partie de sa chaîne d'approvisionnement en cacao. CARE s’inspire de l’engagement de Mars dans le cadre de la stratégie Cocoa for Generations à étendre les programmes « d’Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit » (AVEC) dans leurs communautés cacaoyères, en renforçant l’épargne des ménages et les activités génératrices de revenus des femmes. Les AVEC sont considérées comme efficaces pour autonomiser les femmes et leur donner accès aux ressources financières dont les familles ont besoin. Par extension, Mars considère donc le programme VSLA comme une pierre angulaire pour réduire le risque de travail dangereux des enfants dans la chaîne d'approvisionnement du cacao. En aidant les familles de producteurs de cacao à améliorer leurs revenus, Mars et CARE contribuent à réduire les risques pour les droits humains dans la chaîne d'approvisionnement, tout en contribuant également à l'autonomisation sociale et économique des femmes.

Cet engagement représente une extension du programme Women for Change que CARE met en oeuvre en partenariat avec Mars depuis 2015, une collaboration en Côte d’Ivoire qui a déjà :
• Bénéficié à plus de 10 000 familles, représentant au moins 50 000 personnes, dans les régions productrices de cacao.
• Inscrit 12 134 membres de ménages dans des groupes d'épargne, générant 720 042 $ en épargne et en prêts.
• Doublement influencé des femmes sur les Santés du ménage.
• Réduit de 60% la proportion de parents incapables de payer les frais de scolarité.
• Augmenté de 86% la proportion de ménages de cacao qui consomment plus de deux repas par jour.

À une époque où le secteur du cacao est confronté à des menaces sur plusieurs fronts et à un besoin urgent de solutions évolutives qui apportent un changement significatif et durable pour les agriculteurs et leurs ménages, le modèle Women for Change représente une opportunité puissante. Cette proposition dénote la vision de CARE et MARS d'élargir le modèle Women for Change au cours des cinq prochaines années (2020-2025). CARE est inspiré par l’ambition de Mars d’atteindre au moins 50 000 ménages producteurs de cacao supplémentaires avec cette approche, élargissant la portée du programme en Côte d’Ivoire tout en s’étendant au Ghana.

Suite à la formation des promoteurs de groupe sur les AGRs, il eut une réplication de cette formation aux membres des groupements mis en place par le projet. Cela a permis aux membres des AVEC de mettre en place des AGRs au sein de leur communauté. A cet effet, l’équipe MEAL prévoit une étude qui vise à mesurer les bénéfices générés par les AGRs et leurs propension d’utilisation dans le quotidien des ménages des communautés cacaoyères.

MARS WRIGLEY (15 pages) Read More...

RAPPORT ETUDE DE BASE ET ANALYSE GENRE PROJET PASEPRO

La stratégie pluriannuelle 2022-2027 de CARE Cameroun vise à toucher 250 000 personnes affectés par les crises, à travers une réponse humanitaire sensible au genre. La prévention et la réponse à la violence, en particulier aux violences basées sur le genre (VBG), est un axe central de cette stratégie. Au vu des nombreux besoins humanitaires non couverts dans la région de l’Ouest Cameroun, CARE souhaite étendre son action humanitaire dans cette région. C’est ainsi qu’avec l’appui du Centre de Crise et de Soutien (CDCS), CARE Cameroun en partenariat avec Horizons Femmes mettent en oeuvre le projet dénommé PASEPRO dans les districts de santé de la Midi et de Santchou sur une période de 15 mois. Ce projet vise spécifiquement à prévenir et répondre aux risques de violence, abus et exploitation encourus par les personnes déplacées internes ainsi que les populations vulnérables de la communauté d’accueil à travers des mécanismes communautaires et une meilleure coordination des acteurs. Dans une logique d’intégration transversale du genre, l’étude de base de ce projet a été couplé à l’analyse genre. Cette étude s’est appuyée sur des statistiques descriptives secondaires et des données d’enquête primaires(quantitatives) combinées à des examens structurés de documents, des groupes de discussion et des entrevues semi-structurées (qualitatives). Les résultats de cette étude mettent en exergue que le déplacement des personnes à la suite des conflits vers les deux départements a fortement influencé la division du travail d’après 54,39% personnes enquêtées. Les décès enregistrés au sein des ménages tout comme les occupations liées à la recherche des moyens de subsistance ont conduit certaines femmes à faire établir des actes de naissances. Une diminution dans l’accès aux ressources est constatée exception faite de l’accès à l’information. Ce déclin dans l’accès aux ressources tant pour les hôtes que pour les déplacés interne entraine l’émergence du travail journalier. Il convient cependant de préciser qu’avant la crise, les principaux moyens de subsistance étaient : l’agriculture (31,34%), le petit commerce (21,35%) et les travaux journaliers (6,12%) contre respectivement (27,94%) agriculture ; (25,27%) le petit commerce et (16,33%) les travaux journaliers. Une spécificité est tout de même observée pour les personnes en situation de handicap qui ont recours à la mendicité bien que l’on observe une tendance au désir d’autonomisation pour les personnes de sexe féminin en situation de handicap. Davantage de femmes (55,87%) que d’hommes (32,65%) estiment pouvoir prendre la décision dans l’achat ou la vente des actifs de manière unilatérale. Cette tendance ne s’observe pas pour ce qui concerne la santé où les hommes sont ceux qui prennent la décision dans la majorité des cas. La situation est davantage difficile pour ceux qui en plus de ces identités liées au sexe porte l’identité du handicap. Ces derniers sont perçus par la communauté comme des personnes ne pouvant pas exercer le leadership communautaire. S’agissant de l’accès aux services, 12,72% des personnes enquêtées ne disposent d’aucun document d’état civil. Seulement 37% des personnes consultées dans le district de Santchou ont accès aux soins de santé. Il convient également de préciser que bien que 78,96% des personnes consultées au cours de cette étude possèdent des comptes Mobile Money seulement 25,43% d’entre elles affirment disposer les comptes Mobile Money enregistrés à leurs noms. Read More...

ETUDE DE BASE PROJET ESPOIR POUR ‘‘L’INSERTION SOCIO-ECONOMIQUE DES FEMMES/FILLES DES CAEF’’

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet ESPOIR pour l’Appui à l’initiation à l’entreprenariat et à la structuration des apprenantes des Centres d’Autonomisation des Femmes de Kaloum-Cameroun-Mamou exécuté par CARE et financé par l’Agence Belge de Développement-ENABEL et sera exécuté en partenariat avec AID, et la DGCAEF. S’il est évident que les résultats de l’étude serviront à mesurer l’impact du projet, il convient de rappeler que l’objectif de cette étude est de recueillir dans la zone du projet, des données fiables permettant de déterminer la situation de référence dans les communautés ciblées au démarrage du projet ESPOIR afin de pouvoir apprécier les changements produits au terme de sa mise en œuvre contractuelle.

Les apprenantes bénéficiaires directes des CAEF et leurs chefs de ménages, les populations (hommes et femmes) bénéficiaires indirects et les partenaires de mise en œuvre ont constitués les principales cibles de l’étude qui a été réalisée en avril 2022. L’étude a démarré avec la conception des outils de collecte, puis a suivi la formation des agents de collecte, y compris leurs superviseurs ; ensuite la collecte à proprement dire des données quantitatives et qualitatives dans les régions de Mamou et Conakry (Kaloum et Dixinn).

En termes d’approche méthodologique, la mission tire ses constats des entretiens approfondis individuels et de ménages, et auprès de plusieurs groupes de discussion au sein des communautés ciblées (des groupes hommes et femmes dont des groupes homogènes d’adultes et des jeunes) avec les différents partenaires ; en termes d’entretiens individuels et de ménages les enquêtes ont touché 195 personnes (dont 117 apprenantes et 96 chefs/cheffes de ménages).
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ETUDE DE BASE : Projet Walindé

L’Extrême Nord du Cameroun est confronté depuis plusieurs années à des problématiques structurelles. La vulnérabilité des ménages à l’insécurité alimentaire, au réchauffement climatique ou encore aux épidémies, a été exacerbée par la crise sécuritaire autour du Lac Tchad, ayant causé un déplacement important de population.
Elle est la région la plus pauvre du Cameroun, avec 74% de la population vivant sous le seuil de pauvreté (mois d’1,125€/jour) contre 37,5% au niveau national (INS : 2014). De plus, l’incidence de la pauvreté est plus élevée en milieu rural (66%) qu’en milieu urbain (7%).
L’Extrême Nord dispose d’une faible couverture en services de base, notamment en matière d’eau et d’assainissement. D’après l’UNICEF, le taux d’accès à l’eau potable dans le Nord du Cameroun est de 53% contre 73% dans le Centre du pays (UNICEF : 2017). En 2017, seuls 16% des écoles dans le Mayo Tsanga et 24% dans le Mayo Kani – les deux départements d’intervention – disposent d’un accès à l’eau. Le ratio latrine par élève est compris entre 249 pour le Mayo Kani et 352 pour le Mayo Tsanga, soit 5 à 6 fois plus que les standards fixés par l’UNICEF. Le nombre restreint d’infrastructures adaptées, telles que les latrines sexospécifiques, constitue un frein à la scolarisation des enfants notamment des jeunes filles.1 L’absence d’intimité pour changer ou nettoyer les protections menstruelles, de matériel hygiénique, ainsi que les tabous autour des menstruations poussent de nombreuses filles à quitter l’école lors de leurs règles.
Dans les zones rurales, la présence de dispositifs de lavage de mains (DLM) fonctionnels au sein des écoles reste rare, ce qui limite fortement le lavage des mains des élèves et des enseignants ainsi que la mise en pratique des mesures de prévention contre la COVID-19. Faute de moyens, d’infrastructures et de formations, les enseignements relatifs à l’eau, l’hygiène et l’assainissement ne se traduisent pas systématiquement par le changement des comportements.
Pour répondre à cette situation, le projet de CARE Cameroun envisage de mettre en oeuvre le projet intitulé « aider les autres », ou « Walindé » en langue Fulfuldé, dont l’objectif global est de renforcer l'accès aux services de bases en matière d'eau, d'hygiène et d'assainissement (EHA) et aux services informels d'épargne et de crédit dans la région de l'Extrême Nord du Cameroun. De manière spécifique, cet objectif se traduit à travers l’amélioration la couverture en eau potable et l’accès aux services d'épargne et de crédit pour les femmes et les jeunes dans les communes de Mokolo, Hina, Yagoua, Kaélé.
CARE est intervenu dans les communes de Mokolo et Hina (Mayo Tsanga), Yagoua et Kaélé (Mayo Danay), respectivement dans le cadre des projets RESILIANT (2017-2020), COOPERER I et II (2016-2017 / 2019-2020). La continuité de ces programmes est actuellement assurée par les projets PEREN (Mokolo et Hina) et COOPERER III (Yagoua et Kaélé), qui visent respectivement (1) au renforcement de la résilience des populations vulnérables face aux crises alimentaires, (2) à l’amélioration de l’accès aux services sociaux de bases et aux opportunités économiques. Read More...

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