Cameroon

Suivi de la mise en œuvre de la stratégie d’appui aux survivant(e)s des violences basées sur le Genre

Dans le cadre de l’assistance aux réfugiés centrafricains et leurs populations d’accueil dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua, CARE Cameroun, avec un financement de la Coopération Allemande (GIZ), a mis en œuvre un projet d’Assistance aux survivant(e)s de VBG de Janvier à Juillet 2016. Cette assistance a ciblé les réfugiés centrafricains et leurs populations hôtes dans 11 villages des communes de Meiganga, Kette, Djohong, Borgop, Yamba et Ngaoui, régions de l’Est et de l’Adamaoua. Une analyse protection et violences basées sur le genre a été conduite en février 2016 au démarrage de ce projet pour mieux comprendre la problématique et formuler des recommandations pour la mise en œuvre du projet. Les résultats de cette analyse ont permis aussi de définir une approche d’intervention holistique qui implique tous les acteurs qui interviennent dans le domaine des VBG. Le présent rapport concerne la mission de suivi de la mise en œuvre de la stratégie du projet, mission conduite du 16 au 28 juillet par la spécialiste Genre en urgence de CARE international. Read More...

Rapport final evaluation à mi – parcours résofemmes

This 93 page document highlights the results of the Résilience pour le développement du Septentrion ... Read More...

Évaluation des violences basées sur le genre au sein des refugiés centrafricains et leurs populations hôtes dans les départements de la Kadey et du Mbéré (Régions de l’Est et l’Adamaoua- Cameroun)

Depuis le début de la crise en République Centrafricaine (RCA) en 2013, le Cameroun a enregistré un afflux massif des refugiés centrafricains. En février 2016, ils sont estimés à environ 259 145 réfugiés accueillis dans 7 sites aménagés et les villages des Régions de l’Est, de l’Adamaoua et du Nord. Les régions de L’Est et L’Adamaoua seules abritent 97% des refugiés (voir ci-contre).

Une analyse Genre conduite par CARE en septembre 2014 et l’expérience sur le terrain ont fait ressortir une situation préoccupante en termes de protection notamment pour les femmes et les filles refugiées ainsi qu’une augmentation de l’incidence des cas d’agressions physiques et sexuelles envers les femmes, perpétrées par des membres de la communauté hôte ainsi que par les réfugiés eux- mêmes.
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Évaluation Multisectorielle Conjointe Des Besoins Des Populations Hotes, Deplacees Et Retournees Dans La Region Du LAC

La région du Lac, l’une des plus vulnérables du Tchad, fait face depuis le début de l’année 2015 à un déplacement massif des populations réfugiées, retournées et déplacées internes. En fin d’août 2015, les chiffres croisés de OCHA1 et HCR donnent à 84 898 le nombre des hommes et femmes déplacées dans la région. A ce chiffre s’ajoutent quelques 14 000 personnes déplacées internes installées en septembre autour de Ngouboua. Le caractère dynamique des déplacements et le problème d’accès à certaines zones rend difficile la maitrise du nombre des déplacés qui selon la CNARR atteindrait 127 000 personnes.

Les personnes déplacées ont fui les enlèvements, les assassinats odieux, les abus sexuels et autres pratiques esclavagistes perpétrées par les membres de la secte Boko Haram sur les hommes, les femmes, les filles et les garçons dans le Nord Nigeria et les villages tchadiens qui leurs sont frontaliers.

Les réfugiés sont accueillis au niveau du camp de Dar Es Salam alors que les retournés et les déplacés internes sont répartis dans quelques 19 sites d’accueil et communautés hôtes dans les zones de Bol et Bagasola. Cette dernière accueille presque 40% de son effectif sans aucune préparation ni mesures d’accompagnement, ce qui entraine une pression importante sur les ressources et services déjà insuffisants de la zone.

Les acteurs humanitaires dont les agences membres du système des Nations Unies, quelques ONG internationales et des ONG locales apportent l’assistance aux hommes et femmes déplacés mais leur capacité reste limitée en raison de problème d’accessibilité lié à la sécurité et de l’afflux régulier des populations déplacées depuis juillet 2015.
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Analyse Rapide Genre – Déplacement de populations dans les arrondissements de Tokombere et Mora – Extrême Nord Cameroun

L’analyse a été conduite au niveau des populations déplacées et leurs hôtes dans les es arrondissements de Tokomberé et Mora, où CARE intervient avec ses programmes d’urgence et de développement. La méthodologie utilisée est basée sur l’outil d’analyse rapide genre de CARE International et a utilisé une combinaison des données secondaires et primaires collectées essentiellement à travers des entretiens en groupe et individuel avec les hommes et les femmes déplacés et leurs familles hôtes. Les données primaires ont été collectées dans un échantillon de 6 villages identifies selon le critère de présence de déplacés, l’intervention de CARE, mais aussi l’accessibilité sécuritaire. En effet, le contexte sécuritaire et le problème d’accès dans certaines zones d’accueil des déplacées ont fortement influencé l’échelle de l’analyse avec l’interdiction d’accès dans certaines zones et les mesures de sécurité qui limitent le temps de présence dans la zone. Read More...

Analyse Rapide Genre au sein des réfugiés de la RCA et les communautés hôtes à Timangolo, Lolo, Mbilé. Département de la Kadey- Est Cameroun

Depuis décembre 2013, environ 128550 réfugiés sont arrivés au Cameroun repartis entre la région de l’Est (95075), l’Adamaoua (23060), le Nord (3540) et Yaounde (3540). Dans le Département de la Kadey, à l’Est, la majorité de réfugiés vivent dans des villages d’accueil et les autres dans plusieurs sites dont ceux de Lolo, Mbilé et Timangolo qui accueillent 26124 réfugiés répartis dans 7403 ménages.

Ces nouveaux réfugiés M’bororos, viennent ajouter à des anciens refugiés centrafricains de la même ethnie accueillis et installés dans la zone depuis 2005.

En mai 2014 CARE a conduit des évaluations des besoins qui ont permis de développer une stratégie de réponseaxée dans le domaine de l’eau, l’hygiène et l’assainissement (EHA), la santé mentale et l’appui psychosocial (SMPS), la sécurité alimentaire avec comme cible principale les réfugiés et leurs populations hôtes le long de l’axe Bertoua-Kentzou and Batouri-Toktoyo.
Actuellement CARE met en œuvre des interventions sur l’EHA sur le site de Timangolo et la SMPS dans les sites de Lolo et Mbile.
Afin de mieux répondre aux besoins spécifiques des réfugiés, hommes, femmes, garçons et filles, CARE organise une analyse genre dont l’objectif est d’appréhender les besoins, les vulnérabilités et les capacités spécifiques aux hommes, aux femmes, aux garçons et aux filles ainsi que les relations, les normes et pratiques genre au sein des réfugiés dans les sites de Timangolo, Lolo, Mbile et leurs communautés hôtes. Read More...

Synthese Analyse Rapide Genre – Est du Cameroun

La crise en RCA et l’afflux de refugies n’a pas changé les rôles et relations ci-dessus. Les seuls changements positif relevé est l’existence de plus de main d’œuvre pour le travail de la terre. Par contre tous les groupes consultes ont noté plusieurs impacts négatifs qui alimentent des tensions perceptibles entre les refugies et leurs communautés hôtes parmi lesquels:

- Accès aux soins de santé : les refugies sont soignés gratuitement dans les centres de sante existants, et les autochtones doivent payer leurs soins, longues files d’attentes au centre de sante car les refugies ont la priorité
- Accès à l’EHA: les refugies disposent de plusieurs forages alors que leurs forages sont soit non fonctionnels soit inexistant ou ne suffisent pas. Ils sont « obligés de payer l’eau dans le forage des anciens refugiés et/ou d’utiliser l’eau des rivières polluées par les défécations des réfugiés ».
- Accès aux produits de base sur les marchés : avec l’arrivée des refugies, les prix des denrées ont augmenté significativement, exemple la tasse de couscous de manioc est passée de 500 à 2000Fcfa),
- Pression sur les ressources en eau et le pâturage par les refugies et leurs animaux. Destruction des champs de cultures par les troupeaux
- Multiplication de cas de vols : sentiment d’insécurité au sein de la population autochtone qui attribue la recrudescence des vols à la présence des refugiés Read More...

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