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PROGRAMME QUINQUINAL MWANAMKE AMANI NA USALAMA (MAnU 2.0) RAPPORT D’EVALUATION MI-PARCOURS DU PROGRAMME EN RDC ET AU BURUNDI
Cette étude évalue le programme MAnU 2.0, contraction de Mwanamke, Amani na Usalama 2.0 (traduction de Femmes, Paix et Sécurité). Il s’agit d’un programme mis en oeuvre au Burundi et en République Démocratique du Congo, par un Consortium composé de deux organisations néerlandaises dont Mensen met een Missie (MM) (organisation lead) et CARE Nederland et d’une organisation régionale SPR (Synergie des Femmes pour la Paix et la Réconciliation des Peuples des Grands Lac), en partenariat avec des organisations nationales dans les deux pays d’intervention du programme. Il s’agit d’une évaluation à mi-parcours, puisque le programme couvre la période 2021-2025.
L’objectif global du programme est le suivant : « Les femmes et les filles en RDC et au Burundi participent de manière significative à la prévention, à la résolution, à la médiation des conflits, à la protection et à la consolidation de la paix ». Afin d’atteindre cet objectif, le programme met en oeuvre une stratégie axée sur des activités de sensibilisation et de réflexion, le renforcement des capacités des organisations de la société civile, des leaders communautaires, autorités locales et des réseaux de base ainsi que le lobbying et le plaidoyer aux niveaux local, provincial, national et régional pour accroître la participation des femmes dans les instances de prise de décisions.
Pour vérifier l’atteinte de cet objectif, IRSAC a mis en oeuvre une méthodologie mixte, combinant méthodes quantitatives (réalisées au moyen d’un questionnaire) et méthodes qualitatives (à travers l’organisation de Focus Groupes et d’entretiens semi-structurés), complétés par la recherche documentaire.
La présente évaluation s’est concentrée sur la pertinence, la cohérence et l’efficacité aussi bien du programme lui-même (la gouvernance du programme, le partenariat et le niveau d’atteinte des résultats) que de la stratégie mise en oeuvre.
L’étude a évalué l’efficacité de la structure de gouvernance de MAnU 2.0 et le partenariat au sein de MAnU 2.0 et vérifié la mesure dans laquelle cette structure a contribué à l’atteinte des objectifs du consortium en matière de participation effective des organisations partenaires et groupes cibles dans la prise de décisions. Quant au partenariat au sein et en dehors de MAnU 2.0, l’évaluation a analysé son caractère équitable et sa valeur ajoutée en matière de promotion de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ce faisant, l’étude conclut que la structure de gouvernance MAnU.2.0, composée de différentes entités couvrant le niveau local jusqu’au niveau régional (cf. infra), offre aux groupes cibles la possibilité de participer et d’influencer la prise des décisions au niveau local jusqu’au niveau régional, à travers en particulier, leur participation dans les réunions des Equipes de Coordination Locale aux niveaux des axes ( Nord Kivu, Sud Kivu et Burundi) et que leurs points de vue peuvent être ramenés au niveau du CRG à travers les points focaux des axes qui participent aux assises du CRG. Read More...
L’objectif global du programme est le suivant : « Les femmes et les filles en RDC et au Burundi participent de manière significative à la prévention, à la résolution, à la médiation des conflits, à la protection et à la consolidation de la paix ». Afin d’atteindre cet objectif, le programme met en oeuvre une stratégie axée sur des activités de sensibilisation et de réflexion, le renforcement des capacités des organisations de la société civile, des leaders communautaires, autorités locales et des réseaux de base ainsi que le lobbying et le plaidoyer aux niveaux local, provincial, national et régional pour accroître la participation des femmes dans les instances de prise de décisions.
Pour vérifier l’atteinte de cet objectif, IRSAC a mis en oeuvre une méthodologie mixte, combinant méthodes quantitatives (réalisées au moyen d’un questionnaire) et méthodes qualitatives (à travers l’organisation de Focus Groupes et d’entretiens semi-structurés), complétés par la recherche documentaire.
La présente évaluation s’est concentrée sur la pertinence, la cohérence et l’efficacité aussi bien du programme lui-même (la gouvernance du programme, le partenariat et le niveau d’atteinte des résultats) que de la stratégie mise en oeuvre.
L’étude a évalué l’efficacité de la structure de gouvernance de MAnU 2.0 et le partenariat au sein de MAnU 2.0 et vérifié la mesure dans laquelle cette structure a contribué à l’atteinte des objectifs du consortium en matière de participation effective des organisations partenaires et groupes cibles dans la prise de décisions. Quant au partenariat au sein et en dehors de MAnU 2.0, l’évaluation a analysé son caractère équitable et sa valeur ajoutée en matière de promotion de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ce faisant, l’étude conclut que la structure de gouvernance MAnU.2.0, composée de différentes entités couvrant le niveau local jusqu’au niveau régional (cf. infra), offre aux groupes cibles la possibilité de participer et d’influencer la prise des décisions au niveau local jusqu’au niveau régional, à travers en particulier, leur participation dans les réunions des Equipes de Coordination Locale aux niveaux des axes ( Nord Kivu, Sud Kivu et Burundi) et que leurs points de vue peuvent être ramenés au niveau du CRG à travers les points focaux des axes qui participent aux assises du CRG. Read More...
PROJET WALLINDE « AIDER LES AUTRES » Evaluation Finale et Capitalisation
Le projet « aider les autres », ou « Walindé » en langue Fulfuldé, a été mis en oeuvre par CARE Cameroun dans les départements du Mayo Tsanaga, Mayo Danaï et Mayo Kani. L’objectif poursuivi par le projet est de « renforcer l'accès aux services de base en matière d'eau, hygiène et assainissement (EHA) et aux services informels d'épargne et de crédit dans la région de l'Extrême Nord du Cameroun ». Le projet couvre une période allant du 1er avril 2021 au 31 avril 2023 soit une durée globale de 24 mois.
Trois (03) résultats spécifiques étaient attendus, à savoir : (i) La gouvernance communautaire et communale des infrastructures de base (points d'eau, latrines, hygiène) est améliorée afin de garantir un accès accru, équitable et sécurisé à l'eau potable autour des écoles des communes de Mokolo, Hina, Touloum et Kaélé ; (ii) les élèves (filles, garçons), les parents (hommes, femmes ) et le personnel des écoles ont amélioré leurs connaissances et adopté des bonnes pratiques en matières d’EHA ; (iii) les capacités d’épargne des femmes et des jeunes membres des AVEC sont renforcées
Rendu à la fin du projet, il s’est avéré pertinent de conduire une évaluation externe du projet. La mission dont le présent document est le rapport visait à apprécier le résultat global du projet par rapport aux objectifs initiaux et de réfléchir avec les principaux intervenants en vue d’améliorer la mise en oeuvre ultérieure de projets similaires, mais aussi de générer des leçons apprises que CARE Cameroun puisse utiliser pour planifier et/ou adapter les composantes humanitaires des interventions futures. A la suite du processus de sélection, le Cabinet Multipolaire a été retenu pour accompagner CARE dans ce processus. Après production et validation de la note méthodologique, la collecte des données s’est déroulée du 20 au 25 mars 2023. La méthodologie de l’étude était participative et alignée sur les standards de protection et sauvegarde des enfants. Au total, 1 609 personnes dont ont été consultées dont 699 hommes et 910 femmes.
Les données croisées de l’évaluation montrent que les résultats attendus du projet ont été largement atteints, poussés par certaines activités comme la réhabilitation de 25 forages sur 20 prévus. On a également noté une forte mobilisation des populations, notamment à travers les sensibilisations sur les thématiques EHA. Les points forts du projet Walindé sont nombreux, entre autres il s’agit d’un projet pertinent, accepté et fortement apprécié par les populations, menant de judicieuses activités de construction/réhabilitation des points d’eau et des latrines, de renforcement des capacités des CPGE et micro-assurances, en partenariat avec les communes cibles et les structures sectorielles déconcentrées, avec lesquelles un climat de bonne collaboration et d’interactions positives a été développé, pour le grand bien des populations bénéficiaires. Ceci est également un atout pour la durabilité sociale et institutionnelle du projet.
On peut conclure sans risque de se tromper que la couverture en eau potable a été améliorée par l’offre de forages fonctionnels aux écoles bénéficiaires. Toute la population des intervenants de l’école et des communautés environnantes profitent de ces points d’eau. Toutes les écoles bénéficiaires ont en outre un lieu désigné pour le lavage des mains où l'eau et le savon sont présents et les latrines propres. Les proportions de personnes qui, lorsqu’elles y sont invitées, font une démonstration satisfaisante de bonnes pratiques en matière d’EHA sont très satisfaisantes (supérieures à 90%) quel que soit le sexe et l’âge. Le projet a ainsi contribué au changement des comportements au sein des établissements scolaires, au sein des ménages et au sein des communautés. Le projet a également contribué à la formation et au l’autonomisation, soutenue par une implication marquée et positive des acteurs communautaires peut déclencher des dynamiques sociales et institutionnelles favorables à la motivation des communautés qui prennent conscience de ce que leur avenir dépend en majeure partie d’eux même, de leur désir commun de développement.
Les structures de micro assurance constituent une réponse idoine à la problématique de la maintenance durable des points d’eau. A condition :i) qu’elles aient des capacités de sensibilisation permettant d’attirer et affilier le maximum de CGPE au sein de leur commune ; ii) qu’elles soient capables de mutualiser leurs ressources au-delà de la commune et des départements, dans le cadre d’un réseau régional de micro assurance d’entretien des points d’eau. Un accompagnement à cet effet devrait être confié à un consultant ayant le profil adéquat, qui serait rétribué en fonction des résultats obtenus.
Finalement, l’évaluation recommande fortement une phase subséquente du projet, dans la perspective de consolider les acquis du projet, d’organiser plus sereinement le développement du mécanisme de micro-assurance des points d’eau et également les centres d’alphabétisation. Read More...
Trois (03) résultats spécifiques étaient attendus, à savoir : (i) La gouvernance communautaire et communale des infrastructures de base (points d'eau, latrines, hygiène) est améliorée afin de garantir un accès accru, équitable et sécurisé à l'eau potable autour des écoles des communes de Mokolo, Hina, Touloum et Kaélé ; (ii) les élèves (filles, garçons), les parents (hommes, femmes ) et le personnel des écoles ont amélioré leurs connaissances et adopté des bonnes pratiques en matières d’EHA ; (iii) les capacités d’épargne des femmes et des jeunes membres des AVEC sont renforcées
Rendu à la fin du projet, il s’est avéré pertinent de conduire une évaluation externe du projet. La mission dont le présent document est le rapport visait à apprécier le résultat global du projet par rapport aux objectifs initiaux et de réfléchir avec les principaux intervenants en vue d’améliorer la mise en oeuvre ultérieure de projets similaires, mais aussi de générer des leçons apprises que CARE Cameroun puisse utiliser pour planifier et/ou adapter les composantes humanitaires des interventions futures. A la suite du processus de sélection, le Cabinet Multipolaire a été retenu pour accompagner CARE dans ce processus. Après production et validation de la note méthodologique, la collecte des données s’est déroulée du 20 au 25 mars 2023. La méthodologie de l’étude était participative et alignée sur les standards de protection et sauvegarde des enfants. Au total, 1 609 personnes dont ont été consultées dont 699 hommes et 910 femmes.
Les données croisées de l’évaluation montrent que les résultats attendus du projet ont été largement atteints, poussés par certaines activités comme la réhabilitation de 25 forages sur 20 prévus. On a également noté une forte mobilisation des populations, notamment à travers les sensibilisations sur les thématiques EHA. Les points forts du projet Walindé sont nombreux, entre autres il s’agit d’un projet pertinent, accepté et fortement apprécié par les populations, menant de judicieuses activités de construction/réhabilitation des points d’eau et des latrines, de renforcement des capacités des CPGE et micro-assurances, en partenariat avec les communes cibles et les structures sectorielles déconcentrées, avec lesquelles un climat de bonne collaboration et d’interactions positives a été développé, pour le grand bien des populations bénéficiaires. Ceci est également un atout pour la durabilité sociale et institutionnelle du projet.
On peut conclure sans risque de se tromper que la couverture en eau potable a été améliorée par l’offre de forages fonctionnels aux écoles bénéficiaires. Toute la population des intervenants de l’école et des communautés environnantes profitent de ces points d’eau. Toutes les écoles bénéficiaires ont en outre un lieu désigné pour le lavage des mains où l'eau et le savon sont présents et les latrines propres. Les proportions de personnes qui, lorsqu’elles y sont invitées, font une démonstration satisfaisante de bonnes pratiques en matière d’EHA sont très satisfaisantes (supérieures à 90%) quel que soit le sexe et l’âge. Le projet a ainsi contribué au changement des comportements au sein des établissements scolaires, au sein des ménages et au sein des communautés. Le projet a également contribué à la formation et au l’autonomisation, soutenue par une implication marquée et positive des acteurs communautaires peut déclencher des dynamiques sociales et institutionnelles favorables à la motivation des communautés qui prennent conscience de ce que leur avenir dépend en majeure partie d’eux même, de leur désir commun de développement.
Les structures de micro assurance constituent une réponse idoine à la problématique de la maintenance durable des points d’eau. A condition :i) qu’elles aient des capacités de sensibilisation permettant d’attirer et affilier le maximum de CGPE au sein de leur commune ; ii) qu’elles soient capables de mutualiser leurs ressources au-delà de la commune et des départements, dans le cadre d’un réseau régional de micro assurance d’entretien des points d’eau. Un accompagnement à cet effet devrait être confié à un consultant ayant le profil adéquat, qui serait rétribué en fonction des résultats obtenus.
Finalement, l’évaluation recommande fortement une phase subséquente du projet, dans la perspective de consolider les acquis du projet, d’organiser plus sereinement le développement du mécanisme de micro-assurance des points d’eau et également les centres d’alphabétisation. Read More...
RAPPORT ETUDE DE BASE ET ANALYSE GENRE PROJET PASEPRO
La stratégie pluriannuelle 2022-2027 de CARE Cameroun vise à toucher 250 000 personnes affectés par les crises, à travers une réponse humanitaire sensible au genre. La prévention et la réponse à la violence, en particulier aux violences basées sur le genre (VBG), est un axe central de cette stratégie. Au vu des nombreux besoins humanitaires non couverts dans la région de l’Ouest Cameroun, CARE souhaite étendre son action humanitaire dans cette région. C’est ainsi qu’avec l’appui du Centre de Crise et de Soutien (CDCS), CARE Cameroun en partenariat avec Horizons Femmes mettent en oeuvre le projet dénommé PASEPRO dans les districts de santé de la Midi et de Santchou sur une période de 15 mois. Ce projet vise spécifiquement à prévenir et répondre aux risques de violence, abus et exploitation encourus par les personnes déplacées internes ainsi que les populations vulnérables de la communauté d’accueil à travers des mécanismes communautaires et une meilleure coordination des acteurs. Dans une logique d’intégration transversale du genre, l’étude de base de ce projet a été couplé à l’analyse genre. Cette étude s’est appuyée sur des statistiques descriptives secondaires et des données d’enquête primaires(quantitatives) combinées à des examens structurés de documents, des groupes de discussion et des entrevues semi-structurées (qualitatives). Les résultats de cette étude mettent en exergue que le déplacement des personnes à la suite des conflits vers les deux départements a fortement influencé la division du travail d’après 54,39% personnes enquêtées. Les décès enregistrés au sein des ménages tout comme les occupations liées à la recherche des moyens de subsistance ont conduit certaines femmes à faire établir des actes de naissances. Une diminution dans l’accès aux ressources est constatée exception faite de l’accès à l’information. Ce déclin dans l’accès aux ressources tant pour les hôtes que pour les déplacés interne entraine l’émergence du travail journalier. Il convient cependant de préciser qu’avant la crise, les principaux moyens de subsistance étaient : l’agriculture (31,34%), le petit commerce (21,35%) et les travaux journaliers (6,12%) contre respectivement (27,94%) agriculture ; (25,27%) le petit commerce et (16,33%) les travaux journaliers. Une spécificité est tout de même observée pour les personnes en situation de handicap qui ont recours à la mendicité bien que l’on observe une tendance au désir d’autonomisation pour les personnes de sexe féminin en situation de handicap. Davantage de femmes (55,87%) que d’hommes (32,65%) estiment pouvoir prendre la décision dans l’achat ou la vente des actifs de manière unilatérale. Cette tendance ne s’observe pas pour ce qui concerne la santé où les hommes sont ceux qui prennent la décision dans la majorité des cas. La situation est davantage difficile pour ceux qui en plus de ces identités liées au sexe porte l’identité du handicap. Ces derniers sont perçus par la communauté comme des personnes ne pouvant pas exercer le leadership communautaire. S’agissant de l’accès aux services, 12,72% des personnes enquêtées ne disposent d’aucun document d’état civil. Seulement 37% des personnes consultées dans le district de Santchou ont accès aux soins de santé. Il convient également de préciser que bien que 78,96% des personnes consultées au cours de cette étude possèdent des comptes Mobile Money seulement 25,43% d’entre elles affirment disposer les comptes Mobile Money enregistrés à leurs noms. Read More...
RAPPORT D’EVALUATION FINALE PROJET PEREN Programme de Poursuite des Engagements pour la Résilience à l’Extrême Nord
RAPPEL-INTRODUCTION
Porté par le consortium : ACF-CRF-CARE, le projet PEREN a pris effet sur un peu plus de 2 ans avec la volonté de pérenniser, sur 6 communes de l’Extrême Nord, une partie des actions du projet RESILIANT qui l’avait précédé pendant 4 ans. Il vise à renforcer la gestion des crises alimentaires et nutritionnelles par les institutions, tout en améliorant les conditions de vie des ménages. Le présent rapport est le résultat de l’évaluation finale réalisée en mai 2023 à partir
d’une revue bibliographique, de rencontres et de visites de terrain, ainsi que de 2 restitutions en présence des acteurs et des partenaires du projet.
PRESENTATION EN QUELQUES CHIFFRES CLEFS
PEREN est intervenu via un package d’activités comprenant : l’appui à l’élaboration du Plan National de Réponse alimentaire et nutritionnelle (PNR), le soutien à la coordination de ce secteur dans l’Extrême Nord, l’accompagnement à la gouvernance des 6 communes, l’appui aux systèmes de productions agricoles à travers notamment l’accompagnement de 10 coopératives, 200 AVEC et 41 CEP. Il est intervenu dans 145 localités, auprès de plus de 9900 bénéficiaires pour le soutien à l’économie des ménages dont 75% sont des anciens bénéficiaires du RESILIANT. Avec le volet accès à l’eau potable, le nombre de bénéficiaires passe à plus de 20 000 ménages et plus de 170 000 personnes.
LA GESTION DES CRISES ALIMENTAIRES ET NUTRITIONNELLES PAR LES INSTITUTIONS
Planifier la réponse au niveau national et coordonner l’action dans l’Extrême Nord Le PNR a été élaboré, de façon participative et consensuelle. Avec la version révisée en 2023 (PNR2), le MINADER dispose d’un outil essentiel pour structurer la réponse et mobiliser les moyens nécessaires car actuellement le plan est financé à hauteur de 50% seulement.
Parallèlement, le GTSA de Maroua a été réactivé, il permet des échanges réguliers entre les acteurs du secteur et des perspectives plus ambitieuses sont tracés pour la suite : mener des actions conjointes, éditer un bulletin trimestriel d’information… Appropriations, pérennisation des bonnes pratiques par les institutions La collaboration du PEREN avec les communes a été positive et constructive. De nombreux volets d’actions ont été activés : réunions CCODES, révision des PCD, activation des FDE/MAE, renforcement des équipes avec du personnel qualifié (ACDES), élaboration de plans Genre… Des MOU ont été signés pour mener des actions conjointes mais leur durée a été compressée à +/-1 an. Cela n’a pas permis de tout accomplir comme prévu et de sécuriser toutes les actions souhaitées comme : envisager une meilleure utilisation du 1% nutrition, consolider les FDE/MAE qui restent embryonnaires, appuyer les partenariat OSC qui débutent, soutenir la dynamique CCODES qui est fragile et inscrire les plans « genre » dans les budgets des communes. Read More...
Porté par le consortium : ACF-CRF-CARE, le projet PEREN a pris effet sur un peu plus de 2 ans avec la volonté de pérenniser, sur 6 communes de l’Extrême Nord, une partie des actions du projet RESILIANT qui l’avait précédé pendant 4 ans. Il vise à renforcer la gestion des crises alimentaires et nutritionnelles par les institutions, tout en améliorant les conditions de vie des ménages. Le présent rapport est le résultat de l’évaluation finale réalisée en mai 2023 à partir
d’une revue bibliographique, de rencontres et de visites de terrain, ainsi que de 2 restitutions en présence des acteurs et des partenaires du projet.
PRESENTATION EN QUELQUES CHIFFRES CLEFS
PEREN est intervenu via un package d’activités comprenant : l’appui à l’élaboration du Plan National de Réponse alimentaire et nutritionnelle (PNR), le soutien à la coordination de ce secteur dans l’Extrême Nord, l’accompagnement à la gouvernance des 6 communes, l’appui aux systèmes de productions agricoles à travers notamment l’accompagnement de 10 coopératives, 200 AVEC et 41 CEP. Il est intervenu dans 145 localités, auprès de plus de 9900 bénéficiaires pour le soutien à l’économie des ménages dont 75% sont des anciens bénéficiaires du RESILIANT. Avec le volet accès à l’eau potable, le nombre de bénéficiaires passe à plus de 20 000 ménages et plus de 170 000 personnes.
LA GESTION DES CRISES ALIMENTAIRES ET NUTRITIONNELLES PAR LES INSTITUTIONS
Planifier la réponse au niveau national et coordonner l’action dans l’Extrême Nord Le PNR a été élaboré, de façon participative et consensuelle. Avec la version révisée en 2023 (PNR2), le MINADER dispose d’un outil essentiel pour structurer la réponse et mobiliser les moyens nécessaires car actuellement le plan est financé à hauteur de 50% seulement.
Parallèlement, le GTSA de Maroua a été réactivé, il permet des échanges réguliers entre les acteurs du secteur et des perspectives plus ambitieuses sont tracés pour la suite : mener des actions conjointes, éditer un bulletin trimestriel d’information… Appropriations, pérennisation des bonnes pratiques par les institutions La collaboration du PEREN avec les communes a été positive et constructive. De nombreux volets d’actions ont été activés : réunions CCODES, révision des PCD, activation des FDE/MAE, renforcement des équipes avec du personnel qualifié (ACDES), élaboration de plans Genre… Des MOU ont été signés pour mener des actions conjointes mais leur durée a été compressée à +/-1 an. Cela n’a pas permis de tout accomplir comme prévu et de sécuriser toutes les actions souhaitées comme : envisager une meilleure utilisation du 1% nutrition, consolider les FDE/MAE qui restent embryonnaires, appuyer les partenariat OSC qui débutent, soutenir la dynamique CCODES qui est fragile et inscrire les plans « genre » dans les budgets des communes. Read More...
Rapport d’évaluation rapide du marché dans le cadre des opérations de transferts sociaux (Intrants agricoles et produits enrichis)
Ce rapport rend compte des résultats de l’étude d’évaluation rapide du marché réalisée dans les cercles d’intervention (Mopti et Tombouctou) de Sugu Yiriwa. Initiée dans le cadre des opérations de transferts sociaux destinés à l’achat des intrants agricoles et des produits locaux nutritifs, l’étude a pour but de faire un diagnostic rapide des marchés d’intrants et des produits alimentaires transformés, en vue d’identifier les tendances et dégager une stratégie d’intervention adaptée. Les travaux ont été réalisés par une équipe constituée d’agents recrutés, mobilisés et formés sous la supervision de l’équipe MEL de Sugu Yiriwa. Le rapport est structuré en plusieurs parties dont le contexte, les objectifs et l’approche méthodologique utilisée lors de l’étude, suivi des résultats obtenus. Read More...
AFED results reports (calculation methods and conclusions)
This report is set up to illustrate the calculation details of each intermediate and immediate outcome indicator and changes to some indicators of the project's performance measurement framework based on several data collection tools (interviews, questionnaires, focus group, survey, document review, survey and rolling profile). Below are the details in order of the indicators in the CMP. Read More...
EVALUATION FINALE DU VOLET – Mission d’Action de proximité via des ONGs
Amélioration de la situation sanitaire de la CUA et la réduction des problèmes d’inondations liés au réseau d’assainissement pluvial. Read More...
EVALUATION EXTERNE DE LA RIPOSTE COVID-19 MISE EN ŒUVRE PAR LE CONSORTIUM (ACF, ASOS, CARE ET MDM)
Financé par UE et AFD, d’un montant de 750 000 Euros, opérationnalisé par un consortium d’ONG à vocation humanitaire, le Projet « Riposte à la crise sanitaire COVID-19 à Madagascar », intégra la Stratégie de riposte nationale, en réponse à la découverte des trois premiers cas importés malagasy le 20 mars 2020, suivie de l’annonce de l’instauration de l’état d’urgence sanitaire dans tout le pays par le Président de la République de Madagascar. Ce consortium est formé de trois ONG internationales et d’une ONG nationale, notamment ACF-CARE-MDM et ASOS. Ce projet ambitionnait de contribuer à la réduction de la morbi-mortalité due à l’épidémie de coronavirus, ainsi que des impacts sociaux des mesures prises pour éviter sa propagation à Madagascar.
La présente évaluation a pour objectifs de mesurer l’impact de cette riposte sur une crise inédite à travers la recherche de réponses aux questions d’évaluation liées à des critères d’évaluation ci-après : (i) impacts ou effets larges du projet au niveau individuel, communautaire , et institutionnel ; (ii) son adéquation aux besoins des bénéficiaires, à la stratégie nationale, (iii) sa gouvernance, pointant la qualité des structures et mécanismes de coordination intra-consortium, et envers les autres intervenants et cibles bénéficiaires ; l’optimisation des ressources à travers des réponses à des questions d’économie, d’efficience, d’efficacité, d’équité ; (v) l’analyse de sa durabilité à travers quelques domaines clés : renforcement des capacités (formations, dotations, infrastructures) et l'approche au niveau communautaire, etc. Read More...
La présente évaluation a pour objectifs de mesurer l’impact de cette riposte sur une crise inédite à travers la recherche de réponses aux questions d’évaluation liées à des critères d’évaluation ci-après : (i) impacts ou effets larges du projet au niveau individuel, communautaire , et institutionnel ; (ii) son adéquation aux besoins des bénéficiaires, à la stratégie nationale, (iii) sa gouvernance, pointant la qualité des structures et mécanismes de coordination intra-consortium, et envers les autres intervenants et cibles bénéficiaires ; l’optimisation des ressources à travers des réponses à des questions d’économie, d’efficience, d’efficacité, d’équité ; (v) l’analyse de sa durabilité à travers quelques domaines clés : renforcement des capacités (formations, dotations, infrastructures) et l'approche au niveau communautaire, etc. Read More...
GENDER-BASED VIOLENCE & FOOD INSECURITY: What we know and why gender equality is the answer
This brief delves deeper into the relationship between food insecurity, gender inequality, and gender-based violence (GBV), calling attention to the specific ways in which violence intersects with food insecurity and women’s experience of hunger, particularly within their homes. It highlights how investing in gender transformative approaches doesn’t just make women safer—it helps them access food, helps their families eat more, and can even increase food production overall. Read More...