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PROJET WALLINDE « AIDER LES AUTRES » Evaluation Finale et Capitalisation

Le projet « aider les autres », ou « Walindé » en langue Fulfuldé, a été mis en oeuvre par CARE Cameroun dans les départements du Mayo Tsanaga, Mayo Danaï et Mayo Kani. L’objectif poursuivi par le projet est de « renforcer l'accès aux services de base en matière d'eau, hygiène et assainissement (EHA) et aux services informels d'épargne et de crédit dans la région de l'Extrême Nord du Cameroun ». Le projet couvre une période allant du 1er avril 2021 au 31 avril 2023 soit une durée globale de 24 mois.
Trois (03) résultats spécifiques étaient attendus, à savoir : (i) La gouvernance communautaire et communale des infrastructures de base (points d'eau, latrines, hygiène) est améliorée afin de garantir un accès accru, équitable et sécurisé à l'eau potable autour des écoles des communes de Mokolo, Hina, Touloum et Kaélé ; (ii) les élèves (filles, garçons), les parents (hommes, femmes ) et le personnel des écoles ont amélioré leurs connaissances et adopté des bonnes pratiques en matières d’EHA ; (iii) les capacités d’épargne des femmes et des jeunes membres des AVEC sont renforcées
Rendu à la fin du projet, il s’est avéré pertinent de conduire une évaluation externe du projet. La mission dont le présent document est le rapport visait à apprécier le résultat global du projet par rapport aux objectifs initiaux et de réfléchir avec les principaux intervenants en vue d’améliorer la mise en oeuvre ultérieure de projets similaires, mais aussi de générer des leçons apprises que CARE Cameroun puisse utiliser pour planifier et/ou adapter les composantes humanitaires des interventions futures. A la suite du processus de sélection, le Cabinet Multipolaire a été retenu pour accompagner CARE dans ce processus. Après production et validation de la note méthodologique, la collecte des données s’est déroulée du 20 au 25 mars 2023. La méthodologie de l’étude était participative et alignée sur les standards de protection et sauvegarde des enfants. Au total, 1 609 personnes dont ont été consultées dont 699 hommes et 910 femmes.
Les données croisées de l’évaluation montrent que les résultats attendus du projet ont été largement atteints, poussés par certaines activités comme la réhabilitation de 25 forages sur 20 prévus. On a également noté une forte mobilisation des populations, notamment à travers les sensibilisations sur les thématiques EHA. Les points forts du projet Walindé sont nombreux, entre autres il s’agit d’un projet pertinent, accepté et fortement apprécié par les populations, menant de judicieuses activités de construction/réhabilitation des points d’eau et des latrines, de renforcement des capacités des CPGE et micro-assurances, en partenariat avec les communes cibles et les structures sectorielles déconcentrées, avec lesquelles un climat de bonne collaboration et d’interactions positives a été développé, pour le grand bien des populations bénéficiaires. Ceci est également un atout pour la durabilité sociale et institutionnelle du projet.
On peut conclure sans risque de se tromper que la couverture en eau potable a été améliorée par l’offre de forages fonctionnels aux écoles bénéficiaires. Toute la population des intervenants de l’école et des communautés environnantes profitent de ces points d’eau. Toutes les écoles bénéficiaires ont en outre un lieu désigné pour le lavage des mains où l'eau et le savon sont présents et les latrines propres. Les proportions de personnes qui, lorsqu’elles y sont invitées, font une démonstration satisfaisante de bonnes pratiques en matière d’EHA sont très satisfaisantes (supérieures à 90%) quel que soit le sexe et l’âge. Le projet a ainsi contribué au changement des comportements au sein des établissements scolaires, au sein des ménages et au sein des communautés. Le projet a également contribué à la formation et au l’autonomisation, soutenue par une implication marquée et positive des acteurs communautaires peut déclencher des dynamiques sociales et institutionnelles favorables à la motivation des communautés qui prennent conscience de ce que leur avenir dépend en majeure partie d’eux même, de leur désir commun de développement.
Les structures de micro assurance constituent une réponse idoine à la problématique de la maintenance durable des points d’eau. A condition :i) qu’elles aient des capacités de sensibilisation permettant d’attirer et affilier le maximum de CGPE au sein de leur commune ; ii) qu’elles soient capables de mutualiser leurs ressources au-delà de la commune et des départements, dans le cadre d’un réseau régional de micro assurance d’entretien des points d’eau. Un accompagnement à cet effet devrait être confié à un consultant ayant le profil adéquat, qui serait rétribué en fonction des résultats obtenus.
Finalement, l’évaluation recommande fortement une phase subséquente du projet, dans la perspective de consolider les acquis du projet, d’organiser plus sereinement le développement du mécanisme de micro-assurance des points d’eau et également les centres d’alphabétisation. Read More...

RAPPORT ETUDE DE BASE ET ANALYSE GENRE PROJET PASEPRO

La stratégie pluriannuelle 2022-2027 de CARE Cameroun vise à toucher 250 000 personnes affectés par les crises, à travers une réponse humanitaire sensible au genre. La prévention et la réponse à la violence, en particulier aux violences basées sur le genre (VBG), est un axe central de cette stratégie. Au vu des nombreux besoins humanitaires non couverts dans la région de l’Ouest Cameroun, CARE souhaite étendre son action humanitaire dans cette région. C’est ainsi qu’avec l’appui du Centre de Crise et de Soutien (CDCS), CARE Cameroun en partenariat avec Horizons Femmes mettent en oeuvre le projet dénommé PASEPRO dans les districts de santé de la Midi et de Santchou sur une période de 15 mois. Ce projet vise spécifiquement à prévenir et répondre aux risques de violence, abus et exploitation encourus par les personnes déplacées internes ainsi que les populations vulnérables de la communauté d’accueil à travers des mécanismes communautaires et une meilleure coordination des acteurs. Dans une logique d’intégration transversale du genre, l’étude de base de ce projet a été couplé à l’analyse genre. Cette étude s’est appuyée sur des statistiques descriptives secondaires et des données d’enquête primaires(quantitatives) combinées à des examens structurés de documents, des groupes de discussion et des entrevues semi-structurées (qualitatives). Les résultats de cette étude mettent en exergue que le déplacement des personnes à la suite des conflits vers les deux départements a fortement influencé la division du travail d’après 54,39% personnes enquêtées. Les décès enregistrés au sein des ménages tout comme les occupations liées à la recherche des moyens de subsistance ont conduit certaines femmes à faire établir des actes de naissances. Une diminution dans l’accès aux ressources est constatée exception faite de l’accès à l’information. Ce déclin dans l’accès aux ressources tant pour les hôtes que pour les déplacés interne entraine l’émergence du travail journalier. Il convient cependant de préciser qu’avant la crise, les principaux moyens de subsistance étaient : l’agriculture (31,34%), le petit commerce (21,35%) et les travaux journaliers (6,12%) contre respectivement (27,94%) agriculture ; (25,27%) le petit commerce et (16,33%) les travaux journaliers. Une spécificité est tout de même observée pour les personnes en situation de handicap qui ont recours à la mendicité bien que l’on observe une tendance au désir d’autonomisation pour les personnes de sexe féminin en situation de handicap. Davantage de femmes (55,87%) que d’hommes (32,65%) estiment pouvoir prendre la décision dans l’achat ou la vente des actifs de manière unilatérale. Cette tendance ne s’observe pas pour ce qui concerne la santé où les hommes sont ceux qui prennent la décision dans la majorité des cas. La situation est davantage difficile pour ceux qui en plus de ces identités liées au sexe porte l’identité du handicap. Ces derniers sont perçus par la communauté comme des personnes ne pouvant pas exercer le leadership communautaire. S’agissant de l’accès aux services, 12,72% des personnes enquêtées ne disposent d’aucun document d’état civil. Seulement 37% des personnes consultées dans le district de Santchou ont accès aux soins de santé. Il convient également de préciser que bien que 78,96% des personnes consultées au cours de cette étude possèdent des comptes Mobile Money seulement 25,43% d’entre elles affirment disposer les comptes Mobile Money enregistrés à leurs noms. Read More...

RAPPORT D’EVALUATION FINALE PROJET PEREN Programme de Poursuite des Engagements pour la Résilience à l’Extrême Nord

RAPPEL-INTRODUCTION
Porté par le consortium : ACF-CRF-CARE, le projet PEREN a pris effet sur un peu plus de 2 ans avec la volonté de pérenniser, sur 6 communes de l’Extrême Nord, une partie des actions du projet RESILIANT qui l’avait précédé pendant 4 ans. Il vise à renforcer la gestion des crises alimentaires et nutritionnelles par les institutions, tout en améliorant les conditions de vie des ménages. Le présent rapport est le résultat de l’évaluation finale réalisée en mai 2023 à partir
d’une revue bibliographique, de rencontres et de visites de terrain, ainsi que de 2 restitutions en présence des acteurs et des partenaires du projet.
PRESENTATION EN QUELQUES CHIFFRES CLEFS
PEREN est intervenu via un package d’activités comprenant : l’appui à l’élaboration du Plan National de Réponse alimentaire et nutritionnelle (PNR), le soutien à la coordination de ce secteur dans l’Extrême Nord, l’accompagnement à la gouvernance des 6 communes, l’appui aux systèmes de productions agricoles à travers notamment l’accompagnement de 10 coopératives, 200 AVEC et 41 CEP. Il est intervenu dans 145 localités, auprès de plus de 9900 bénéficiaires pour le soutien à l’économie des ménages dont 75% sont des anciens bénéficiaires du RESILIANT. Avec le volet accès à l’eau potable, le nombre de bénéficiaires passe à plus de 20 000 ménages et plus de 170 000 personnes.
LA GESTION DES CRISES ALIMENTAIRES ET NUTRITIONNELLES PAR LES INSTITUTIONS
Planifier la réponse au niveau national et coordonner l’action dans l’Extrême Nord Le PNR a été élaboré, de façon participative et consensuelle. Avec la version révisée en 2023 (PNR2), le MINADER dispose d’un outil essentiel pour structurer la réponse et mobiliser les moyens nécessaires car actuellement le plan est financé à hauteur de 50% seulement.
Parallèlement, le GTSA de Maroua a été réactivé, il permet des échanges réguliers entre les acteurs du secteur et des perspectives plus ambitieuses sont tracés pour la suite : mener des actions conjointes, éditer un bulletin trimestriel d’information… Appropriations, pérennisation des bonnes pratiques par les institutions La collaboration du PEREN avec les communes a été positive et constructive. De nombreux volets d’actions ont été activés : réunions CCODES, révision des PCD, activation des FDE/MAE, renforcement des équipes avec du personnel qualifié (ACDES), élaboration de plans Genre… Des MOU ont été signés pour mener des actions conjointes mais leur durée a été compressée à +/-1 an. Cela n’a pas permis de tout accomplir comme prévu et de sécuriser toutes les actions souhaitées comme : envisager une meilleure utilisation du 1% nutrition, consolider les FDE/MAE qui restent embryonnaires, appuyer les partenariat OSC qui débutent, soutenir la dynamique CCODES qui est fragile et inscrire les plans « genre » dans les budgets des communes. Read More...

Rapport d’évaluation rapide du marché dans le cadre des opérations de transferts sociaux (Intrants agricoles et produits enrichis)

Ce rapport rend compte des résultats de l’étude d’évaluation rapide du marché réalisée dans les cercles d’intervention (Mopti et Tombouctou) de Sugu Yiriwa. Initiée dans le cadre des opérations de transferts sociaux destinés à l’achat des intrants agricoles et des produits locaux nutritifs, l’étude a pour but de faire un diagnostic rapide des marchés d’intrants et des produits alimentaires transformés, en vue d’identifier les tendances et dégager une stratégie d’intervention adaptée. Les travaux ont été réalisés par une équipe constituée d’agents recrutés, mobilisés et formés sous la supervision de l’équipe MEL de Sugu Yiriwa. Le rapport est structuré en plusieurs parties dont le contexte, les objectifs et l’approche méthodologique utilisée lors de l’étude, suivi des résultats obtenus. Read More...

POST-PROJECT LEAD IMPACT ASSESSMENT “INTEGRATING SOCIAL ACCOUNTABILITY INTO DEVELOPMENT EDUCATION

The project "Integrating Social Accountability in Education for Development" (LEAD) is a social accountability project understood as the continuous process of improving collaborative relationships, compliance with commitments made, and accountability between institutional actors and citizens in
order to contribute to participatory governance in the education system. The LEAD project ran from October 1, 2014 to September 30, 2018. It was funded by the World Bank's Global Partnership for Social Accountability (GPSA). It aimed to improve the performance of the education system not only within schools but also at the provincial (DPMEN1) and regional (AREF2) levels. During this period, the project was piloted in 50 schools between the region of Marrakech- Safi (Province of Al Haouz) and Casablanca- Settat (Prefecture of Sidi Bernoussi). Read More...

AFED results reports (calculation methods and conclusions)

This report is set up to illustrate the calculation details of each intermediate and immediate outcome indicator and changes to some indicators of the project's performance measurement framework based on several data collection tools (interviews, questionnaires, focus group, survey, document review, survey and rolling profile). Below are the details in order of the indicators in the CMP. Read More...

EVALUATION FINALE DU VOLET – Mission d’Action de proximité via des ONGs

Amélioration de la situation sanitaire de la CUA et la réduction des problèmes d’inondations liés au réseau d’assainissement pluvial. Read More...

EVALUATION EXTERNE DE LA RIPOSTE COVID-19 MISE EN ŒUVRE PAR LE CONSORTIUM (ACF, ASOS, CARE ET MDM)

Financé par UE et AFD, d’un montant de 750 000 Euros, opérationnalisé par un consortium d’ONG à vocation humanitaire, le Projet « Riposte à la crise sanitaire COVID-19 à Madagascar », intégra la Stratégie de riposte nationale, en réponse à la découverte des trois premiers cas importés malagasy le 20 mars 2020, suivie de l’annonce de l’instauration de l’état d’urgence sanitaire dans tout le pays par le Président de la République de Madagascar. Ce consortium est formé de trois ONG internationales et d’une ONG nationale, notamment ACF-CARE-MDM et ASOS. Ce projet ambitionnait de contribuer à la réduction de la morbi-mortalité due à l’épidémie de coronavirus, ainsi que des impacts sociaux des mesures prises pour éviter sa propagation à Madagascar.

La présente évaluation a pour objectifs de mesurer l’impact de cette riposte sur une crise inédite à travers la recherche de réponses aux questions d’évaluation liées à des critères d’évaluation ci-après : (i) impacts ou effets larges du projet au niveau individuel, communautaire , et institutionnel ; (ii) son adéquation aux besoins des bénéficiaires, à la stratégie nationale, (iii) sa gouvernance, pointant la qualité des structures et mécanismes de coordination intra-consortium, et envers les autres intervenants et cibles bénéficiaires ; l’optimisation des ressources à travers des réponses à des questions d’économie, d’efficience, d’efficacité, d’équité ; (v) l’analyse de sa durabilité à travers quelques domaines clés : renforcement des capacités (formations, dotations, infrastructures) et l'approche au niveau communautaire, etc. Read More...

GENDER-BASED VIOLENCE & FOOD INSECURITY: What we know and why gender equality is the answer

This brief delves deeper into the relationship between food insecurity, gender inequality, and gender-based violence (GBV), calling attention to the specific ways in which violence intersects with food insecurity and women’s experience of hunger, particularly within their homes. It highlights how investing in gender transformative approaches doesn’t just make women safer—it helps them access food, helps their families eat more, and can even increase food production overall. Read More...

WOMEN LEAD IN EMERGENCIES Global Learning Evaluation Report

CARE’s Women Lead in Emergencies (Women Lead) model has been developed to operationalise CARE’s commitment to women’s leadership as one of our four focal areas for Gender in Emergencies.1 Women Lead supports women within communities at the frontline of conflict, natural and climate-related hazards, pandemics and other crises to claim their right to a say over the issues that affect them, and to participate in emergency preparedness, response and recovery.
The Women Lead model looks to address fundamental gaps in humanitarian response that result in the exclusion of women from meaningful participation and leadership in the decisions that affect their lives.

Since 2018, CARE has piloted Women Lead in 15 locations in Colombia, Mali, Niger, the Philippines, Tonga and Uganda. In 2020, Women Lead worked directly with 804 women’s groups. Through piloting this approach in diverse locations and within different types of humanitarian crisis, Women Lead has sought to understand challenges, barriers and enablers regarding this kind of programming in different contexts.
Women’s confidence, knowledge and self-efficacy: The evaluation identifies considerable qualitative evidence of increases in confidence, knowledge and capacities. Participants identified the Women Lead model as being relevant to their needs and accessible to them. We can see evidence of women identifying Women Lead as an important enabler of collective action – supporting women to raise their voice, advocate for their needs and engage more effectively with stakeholders. Quantitative surveys support these findings. In Niger, 88% of Women Lead participants feel confident in their knowledge of their rights compared with 58% of non-participants. In Uganda, 58% of Women Lead participants reported ‘confidence in accessing services’ compared with 40% of non-participant women who said the same.
2. Women’s presence and meaningful participation in decision-making: The evaluation finds that Women Lead increases women’s presence, regularity of attendance, and meaningful and effective participation in decision-making community settings. In Niger, 91% of women who participated in Women Lead had attended formal community meetings and almost 60% said they had attended these meetings regularly compared with only 34% of non-Women Lead participants. This had occurred despite men in the community previously challenging women’s presence at these meetings. The Women Lead model appears to normalise women’s presence in decision-making spaces, and we see some evidence of women forming their own decision-making forums and creating opportunities for themselves to make decisions, take action or hold leaders to account. In Uganda, the South Sudanese Refugee Women’s Association has formally registered to become the first recognised women's community-based organisation in Omugo settlement. We also see the incorporation of Women Lead groups in Colombia, where groups have formally registered and started to offer services to other women.
3. Women’s informal and formal leadership: We see strong evidence of women feeling empowered to take up leadership positions within their community, both formally and informally. In Niger, women are significantly more likely to be leaders in their communities than non-participants (31% of Women Lead participants compared with 9% of non-participants). In Uganda, 22% of Women Lead participants hold leadership positions in their communities compared with 14% of non-participants. In Colombia, for which we have pre- and post-comparison data available for this indicator, before Women Lead 21% of members held leadership positions within their community. This had increased to 40% by the time of this evaluation. However, there is scope to enhance this work further and for there to be more consistent promotion of women’s leadership through work around political representation, leadership style and horizontal/inclusive decision-making processes.
September 2022 – Global Evaluation Report vii
4. Women take collective action: The Women Lead approach both helps empower women and serves to address complex barriers to their meaningful participation. Women Lead action plans are a useful tool to mobilise women for collective action to advocate for women’s needs and wants, organise peer support and solidarity activities, and improve their communities by engaging power-holders. Action has also frequently been taken to tackle the preconditions for participation and, in the action plans available for analysis, 42% of actions related to livelihood and income generation. This highlights the importance of women being free to prioritise according to their needs, to ensure they can tackle the preconditions of participation where necessary. We can also see clear qualitative evidence of women taking collective action to make change within their communities. This includes:
• Influencing humanitarian actors and local authorities to address the needs of women and the community: In Uganda, group members successfully advocated for humanitarian response actors to move the food distribution site closer.
• Advocating to address an injustice: In Niger, women had difficulty accessing maternity services owing to high costs. The Women Lead groups advocated to the district medical officer and the head of the hospital – and achieved a considerable reduction in the cost of accessing hospital services.
• Connecting and complementing community actors: In Uganda, Women Lead groups took a lead in addressing community tensions. For instance, when there were tensions around access to land and firewood, women worked with leaders from different communities to put in place agreements on the use of natural resources.
• Direct delivery and problem-solving: We see examples of women working to respond directly to the needs of their peers. In the Read More...

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